CONECTANDO SABERES INDÍGENAS, XAMANISMO E COMUNICAÇÃO ANCESTRAL

Résumé

La communication est essentielle pour tous les peuples, s’exprimant sous des formes symboliques qui façonnent les relations humaines, communautaires et avec la nature. Chez les peuples autochtones, elle acquiert une complexité particulière en intégrant science, art et spiritualité dans une dynamique qui implique à la fois des êtres vivants et non-vivants, en recourant à des instruments, rituels, chants, danses et d’autres moyens. Cet essai propose d’approfondir la notion de Communication Ancestrale, en la comprenant comme un réseau complexe d’interactions entre humains, nature et esprits. Le problème central est l’invisibilisation des modes autochtones de communication et de construction de savoir, intensifiée par l’hégémonie de la pensée occidentale. Rendre visibles ces pratiques de la science des anciens est urgent afin de renforcer la diversité culturelle, repenser la relation homme–nature–esprit et offrir également des contributions aux sciences de la communication. L’hypothèse défend que la Communication Ancestrale est un système sensible et complexe, capable d’inspirer de nouvelles relations éthiques, épistémologiques et écologiques. Des auteurs tels qu’Ailton Krenak, Davi Kopenawa, Marcia Kambeba, Edgar Morin, Lévi-Strauss, Sodré et Conceição Almeida soutiennent l’importance des savoirs ancestraux pour régénérer la planète. La continuité des pratiques communicatives autochtones, malgré la colonisation et ses violences historiques, révèle leur force vitale et leur pertinence pour les Sciences. Cet essai entend être élargi et consolidé par une méthodologie qui inclut l’analyse théorico-critique d’auteurs autochtones et non autochtones, l’écoute de récits oraux, des pratiques d’expérimentation communicative sensible et l’usage de la Cartographie, une stratégie conçue par Andrielle Guilherme, pour cartographier ces pratiques. Il propose également un dialogue avec les technologies contemporaines pour actualiser et diffuser ces savoirs.